Le buisson brûle
De ne pas se consumer.
Visage du vif.
La nuit quitte le
Sommet des rêves
Et s'enfuit vers la lune.
Un voile sombre
Embellit le chef
De celui qui espère.
Les narcisses voient
Dans les tulipes de
Belles concurrentes.
Dire à voie basse
Quatre lettres jaunies par
L'usage du temps.
Les chats s'assemblent
Avec dans les yeux
La lueur des étoiles.
Les corps se dissolvent dans
La terre qui les
Veille. Regards clos.
Les arbres abattus crient
La détresse des oiseaux
Dénués de nids.
Le bourreau.aussi
A froid dans le linceul que
Les moires tissent..
Ce soir, le soleil
Se lève sur la barque
calcinée du temps..
Philippe Kowal
haikai... Philippe Kowal
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