Le poète.
Quand l'automne donne à la nature ses rutilances
Sur les arbres de la colline bordée de feuillus,
Que le soleil couchant illumine cette magnificence.
Les mots du poète colorent la page sans retenue.
L'image du merveilleux décor domine l'inspiration
Qui fourmille dans les doigts et le cœur qui pétille.
Le vers se pose sur le quatrain avec émotion,
Comme on foule l'humus sous les brindilles.
Le temps s’arrête dans le regard du poète,
Nul ne sait ni devine les mots qu'il a en tête.
Il voit dans la démesure de ces belles images
Ce que ces instants donneront sur les pages.
Comme une pluie qui tombe sur lui sans cesse
Les mots déferlent comme un torrent sur son cœur.
Il n'est plus sur cette terre mais parti ailleurs
Pour trouver le poème dans la joie et l'allégresse.
La nuit le réveille, troublant son paisible sommeil,
Il se lève sans bruit pour peaufiner un mot, un vers.
La perfection est sa hantise, il ne veut pas de revers.
Son poème va courir sur le monde, il doit être merveille.
Il sait que demain à nouveau l’irrésistible écrit,
Reviendra réveiller sa main, son cœur, son esprit.
Et une fois encore, il donnera son âme à la page,
Avec la raison du cœur, dans l'amour du partage.
Jean-Marc lainelle
Poète
le 4 octobre 2013